Les cépages classiques et/ou plus connus représentent en effet moins de 20% du domaine. Plusieurs raisons expliquent ce choix:

  • La plupart des vignerons professionnels belges ou étrangers que nous avions rencontrés au début du projet nous avaient expliqué pulvériser entre 5 et 25 fois les vignes (entre 300 et 600 litres par hectare par passage) avec des produits phytosanitaires, appelés aussi pesticides de synthèse (généralement 5 à 10 substances actives) car les variétés classiques comme le chardonnay ou le pinot noir par exemple sont très sensibles au mildiou et à l’oïdium notamment. Pour des questions de santé et de respect de la nature, nous ne souhaitions pas reproduire ce modèle. Il ne s’agit pas de stigmatiser ici les producteurs de raisins, des cultures tels que l’orge, les pommes, les poires, les fraises ou les patates peuvent d’ailleurs êtres très traitées également.

 

  • Les cépages résistants (qui représenteront plus de 80% de notre domaine) permettent non seulement de travailler en bio plus facilement et en plus en fonction de la météo de largement réduire les doses de produits naturels comme le soufre ou le cuivre. En guise d’exemple, nous mettons à ce jour 2kg de soufre/hectare/an alors que certains vignobles bio arrivent plutôt entre 40 et 80kg/hectare/an. Pour la cuivre, nous somme à 0,5kg/hectare/an alors que la limite en bio est à 4kg/hectare/an. Cela nous permet de garder un vignoble plus respirant et plus vivant.

 

  • Nous souhaitons également développer une identité propre et unique et ne pas simplement reproduire une culture et un savoir-faire identique à ce qui se fait à l’étranger.

 

  •  Le dernier critère de choix est la maturité potentielle du raisin, il faut veiller à ce que les variétés choisies arrivent à maturité même les années les plus compliquées au niveau de la météo.