Le mieux est de leur poser la question directement. Toutefois, voici les éléments que l’ont pourrait mettre en avant:
- Utilisation d’un pulvérisateur avec récupérateur permettant de réduire et d’optimiser les doses et et de mieux préserver le sol des dérives. Cela permet aussi de respecter les limitations pour les pulvérisations de cuivre (4kg/an/hectare) nécessaires contre le mildiou.
- Utilisation d’une station météorologique qui calcule le taux d’humidité sur feuille et les prévisions météorologiques de la parcelle permettant d’optimiser le moment auquel on pulvérise.
- Pulvérisation de produits naturels (purin de prêle, purin d’orties, préparations biodynamiques …)
- Espacements plus larges entre les vignes, les doses maximum étant déterminées par hectare, on peut en utiliser davantage par vigne puisque le nombre de vignes est plus restreint à l’hectare.
- Taille précautionneuse et adaptée
- Rangs enherbés
De notre coté, voici quelques éléments que nous pouvons mettre en avant:
- Nous avons planté le chardonnay en complantation avec un cépage résistant, ce qui nous permettra de laisser respirer la parcelle. Les pulvérisation plus fréquente de cuivre et de soufre sur ce cépage ne devraient donc pas trop altérer l’équilibre de la parcelle.
- Toutes les tailles sont effectuées à la main, ce qui évite d’occasionner des blessures à la plante.
- Au 31/12/2024, nous travaillons toujours sans tracteur, notre sol est donc vivant et n’est absolument pas tassé par des passages à répétition. A ce jour, seul un petit tracteur de tonte passe 2 à 4 fois par année entre les vignes.
- Le chardonnay planté provient d’une sélection massale et non clonale
- Rangs enherbés et diversité des espèces dans les rangs